RENTREE DE JANVIER 2022 – UN CHAOS INEVITABLE

Qu’est-ce qui change au 3 janvier 2022 ?

– Nouvelles préconisations sanitaires pour tous :

•  annuler vœux et galettes
•  éviter les réunions (conseils de classe, conseils pédagogiques) en présentiel, les faire si possible en visio-conférence
• .éviter les réunions en présence avec les parents, privilégier les rencontres individuelles et à distance
•  les sorties scolaires sans hébergement sont autorisées dans le respect des règles du passe sanitaire actuel. Il faut cependant privilégier les activités à l’extérieur.
•  il est vivement recommandé de reporter les voyages scolaires
•  il faut faire cours d’EPS en extérieur ou – si cela n’est pas possible – opter pour des activités de basse intensité avec distanciation et port du masque

– Récapitulatif des règles d’isolement à partir du 3 janvier :

– Pour plus de détails, la FAQ du ministère (mise à jour du 2 janvier) est téléchargeable sur le site du ministère :

https://www.education.gouv.fr/media/93137/download

La position du Sgen-CFDT Picardie :

– Le Sgen-CFDT Picardie regrette que le nouveau protocole ait été – encore une fois – communiqué à la dernière minute : en dévoilant les nouvelles mesure à moins de 24h de la rentrée, le ministère a mis les personnels dans une situation d’urgence qui dégrade encore des conditions de travail.

– Il n’est pas acceptable de demander aux personnels de l’éducation nationale de contrôler chaque jour la validité des tests demandés aux élèves.

– Pour le Sgen-CFDT Picardie, maintenir les écoles ouvertes doit être une priorité, mais cela exige des moyens. Malgré nos multiples alertes, ces moyens matériels et humains n’ont toujours pas été anticipés après 2 années de crise.

Ce que le Sgen-CFDT Picardie réclame :

– La fourniture ou le défraiement intégral de masques FFP2 pour les personnels.

– Un changement du niveau du protocole face à la dynamique épidémique et la tension hospitalière dans certaines régions.

– L’adaptation des attendus de fin d’année, y compris dans le cadre des examens (et donc dès mars) pour tenir compte de la discontinuité pédagogique liée aux absences non remplacées d’enseignant.e.s mais aussi aux absences d’élèves cas covid ou cas contacts.

– La suspension de toutes les formations aussi bien en présentiel qu’en distanciel pour que les enseignant.e.s et autres personnels de l’éducation nationale puissent assurer au maximum la continuité pédagogique.