Protocole sanitaire dans les établissements scolaires : les nouvelles consignes

Variantes, réunions et instances, « cas confirmé »  et « contacts à risques »... Nouvelles informations et consignes après la mise à jour de la foire aux questions du ministère de l'Éducation nationale en date du 8 février 2021.

Protocole sanitaire dans les établissements scolaires : les nouvelles consignes 8 février 2021Protocole sanitaire : ce qu’il faut savoir après de la mise à jour de la foire au question ministérielle du 8 février 2021.

Quel protocole sanitaire pour quels territoires ?

Le protocole en vigueur à compter du 1er février s’applique sur tout le territoire métropolitain.

Dans les départements-régions et les collectivités d’outre-mer, c’est le protocole du 29 octobre 2021 qui reste en vigueur en raison d’une propagation actuellement moins importante qu’en métropole.

Par mesure de prévention, le Ministère leur recommande cependant d’appliquer le protocole du 1er février même s’il n’est pas réglementairement obligatoire.

Identification de l’une des variantes du virus chez un personnel ou un élève

  • Cas confirmé de variante britannique, sud africaine ou brésilienne dans la classe : fermeture de la  classe

La confirmation d’un cas de variante britannique, sud-africaine ou brésilienne du virus SARS-CoV2 dans une classe doit conduire à la fermeture de la classe (1er et 2nd degré).

Les élèves de la classe sont donc assimilés à des contacts à risque.

  • Élève identifié comme contact d’un proche porteur de la variante sud-africaine ou brésilienne : fermeture de la classe

Cette fermeture est également mise en œuvre dès qu’un élève est identifié comme contact à risque d’un parent ou membre de la fratrie contaminé par une variante sud-africaine ou brésilienne.

Ils doivent bénéficier d’un test PCR dès leur identification. Un nouveau test devra être réalisé 7 jours après le dernier contact avec la personne porteuse de la variante ; il devra être négatif pour permettre un retour à l’école ou l’établissement.

Pour ces deux variantes, la durée d’isolement est portée à 10 jours et un test de sortie d’isolement doit être systématiquement réalisé.

La levée de l’isolement est alors conditionnée à l’obtention d’un résultat de test négatif (et en l’absence de fièvre depuis plus de 48h pour les personnes symptomatiques). Si le test revient positif, l’isolement est prolongé de 7 jours après ce résultat.

Suspicion de variantes

Face à une suspicion de variante du virus SARS-CoV-2, et dans l’attente de la confirmation par le séquençage ou une RT-PCR de criblage, la mesure de fermeture de la classe (voire du niveau ou de l’établissement) n’est pas systématique et devra être concertée entre l’ARS, le Rectorat, le chef d’établissement et la Préfecture.

Les mesures barrières seront renforcées et des opérations de dépistage élargi (modalités précisées dans la Faq) seront priorisées dans ces établissements.

Informations sur les variantes

S’il y a un cas confirmé dans le foyer, les parents doivent maintenant préciser si un variant (notamment sud-africain ou brésilien) a été détecté ou si l’élève a été identifié contact à risque quand ils informent l’établissement.

De même, les personnels testés positifs devront également , quand c’est possible, donner cette information quand ils informeront leur directrice -teur ou chef – cheffe d’établissement.

Protocole sanitaire : Renforcement des gestes barrières

Le séchage des mains soit d’effectuer impérativement en utilisant une serviette papier jetable.

A défaut, l’utilisation de gel hydroalcoolique reste autorisée sous la surveillance d’un adulte.

Réunions et instances

Les conseils de classe, les instances de concertation et de décisions essentielles à la vie de l’établissement, les réunions nécessaires à la coordination pédagogique, doivent être maintenus.

Les réunions de plus de 6 personnes doivent obligatoirement se tenir en visioconférence.

En maternelle

  • Élèves symptomatiques :

Les élèves symptomatiques (cas possible), non testés doivent faire l’objet d’une éviction de 7 jours jusqu’à l’arrêt des signes. Une éviction additionnelle de 48 heures après la disparition de la fièvre est recommandée.

  • Élèves « contact à risque » :

De même , les élèves « contact à risque » ne pourront se rendre à l’école qu’après un délai 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé, sans obligation de test et s’ils ne présentent pas de symptôme évocateur du Covid-19.

  • Élèves cas confirmés :

Le retour des élèves cas confirmés après la période d’isolement n’est pas conditionné par la réalisation d’un test PCR ou antigénique et sans obligation du port du masque comme pour les autres élèves de maternelle (obligatoire en élémentaire).

  • Personnels :

Toujours en maternelle, les personnels ne seront considérés comme « contact à risque » que si  trois élèves d’une même classe de fratries différentes  sont positifs.

En école élémentaire et dans le second degré

Si trois élèves d’une même classe de fratries différentes sont positifs, tous les élèves ainsi que les personnels de la classe seront considérés comme contacts à risque.

Protocole sanitaire : Faire confiance aux collectifs et soutenir les équipes

Si le Sgen souscrit aux impératifs sanitaires permettant de protéger élèves et personnels, nous regrettons la rigidité de certaines mesures pas toujours adaptées aux réalités des établissements.

Ce manque  de souplesse laissé aux équipes continue de mettre en difficultés à la fois les collègues qui cherchent à appliquer ce protocole strictement et ceux qui cherchent à faire  preuve de bon sens.

Pour le Sgen, si on demande aux équipes pédagogiques de continuer à accueillir les élèves dans le cadre d’un fonctionnement quasi normal  des écoles et des  établissements, il faut faire confiance au professionnalisme et au bon sens des personnels et donner aux équipes une plus grande marge d’adaptation.

Dans le 1er degré, le Sgen demande que des mesures exceptionnelles d’aide et de soutien soient mises en place pour les directeurs-trices d’école tant que durera la pandémie.

Les personnels d’école maternelle doivent bénéficier de mesures de protections supplémentaires de leur employeur en raison d’une plus grande exposition aux risques de contamination.

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