Covid-19 : Face à urgence sanitaire, soyons solidaires

Nous devons toutes et tous prendre la mesure de l'épidémie et tout faire pour l'enrayer.

Urgence sanitaire : soyons solidaires

Il est urgent, aujourd’hui, lundi 16 mars de prendre la mesure de la situation sanitaire de notre pays. La situation se détériore très vite : plus de 5400 cas recensés et plus de 120 morts. Nous devons toutes et tous prendre nos responsabilités.

Préserver la santé de toutes et tous, c’est s’appliquer individuellement des règles strictes. Réduire les risques de contagion, c’est éviter les sorties inutiles, les visites aux ainés.

Être solidaire, c’est aider, chacun à notre niveau, les plus en difficulté : aider à faire les courses, aider aux soins quand on le peut et en respectant les gestes barrières, quoi que cela nous coûte par rapport à nos habitudes de convivialité, de relations chaleureuses…

Pour l’Éducation nationale

Les consignes ont évolué tout au long du week-end, suite notamment à l’intervention du premier ministre et au passage au stade 3 de l’épidémie. La priorité clairement énoncée est d’enrayer l’épidémie en respectant individuellement les mesures d’hygiène, en évitant les sorties inutiles. Garantir la continuité pédagogique et le lien avec les familles peut se mettre en place de chez soi. Pour le Sgen-CFDT, la priorité est de préserver la santé de tous et toutes.

Covid-19 et Solidarité nationale

Il s’agit aussi de garantir la solidarité nationale envers les personnels qui sont en première ligne pour faire face à l’épidémie, notamment pour garantir les soins.

Pour le Sgen-CFDT, cette solidarité doit se traduire, au delà de l’Éducation Nationale, par une solidarité accrue à tout niveau : entre amis, familles, voisins…

Ce service qui doit permettre aux personnels soignants de se libérer des contraintes de garde d’enfants, va bien au-delà de la seule continuité pédagogique et des horaires scolaires puisqu’il faut assurer les repas, la garde aux horaires décalés. Ce ne sont donc pas les seul.e.s enseignant.e.s qui peuvent garantir ces services.

Tous les volontaires doivent donc être recensés pour garantir l’accueil mais aussi la sécurité des enfants et des personnels.

D’autres travailleurs, agents publics ou salarié.es du secteur privé, en plus des soignant.es sont en première ligne pour nous permettre à toutes et tous de traverser dans les meilleures conditions possibles la période de confinement : personnes qui assurent le maintien à domicile des plus fragiles, l’hébergement de celles et ceux mineur.es ou majeur.es qui n’ont personne, éboueur.euses, salarié.es de l’agroalimentaire et du commerce alimentaire, celles et ceux qui travaillent pour fournir l’énergie, l’eau potable, les accès internet, les forces de l’ordre pour assurer notre sécurité, les services d’urgence qui sont toujours disponibles pour d’autres problématiques que celles du Covid19… Leurs employeurs doivent leur donner les moyens, les conditions de travailler dans le respect des gestes barrières.

Soyons attentifs et attentives à ne pas les saturer, acceptons de patienter quand un service n’est pas immédiatement rendu, quand les serveurs ne suivent pas la demande, quand la bande passante est insuffisante. Quand nous allons dans les commerces et pharmacies pour nos produits nécessaires, respectons les distances avec les autres pour respecter les autres.

Patience, politesse, respect, civisme, attention aux autres sont plus que jamais nécessaire pour faire face ensemble à ces circonstances exceptionnelles.

C’est la solidarité nationale qui est aujourd’hui requise.