Compte rendu de l’entretien sur l’EMS (Equipe Mobile de Sécurité)

Pour le rectorat: Éric ALEXANDRE (directeur de cabinet), Romain DELARUELLE (directeur de cabinet adjoint), Bruno LENEUTRE (responsable du pôle sécurité et gestion de crise) pour le Sgen-CFDT Picardie : Sébastien LEQUIEN (co-SG), Éric LEROY (élu CCP non-tulaires) et la CGT
CGT 

Cette audience fait suite à la volonté de la rectrice DAMERON (confirmée par le recteur MULLER) de rencontrer les organisations syndicales présentes au sein de l’Équipe Mobile de Sécurité, afin d’instaurer un dialogue social et de fluidifier les relations.

M. ALEXANDRE annonce que les problématiques concernant l’EMS seront dorénavant gérées directement par le cabinet.

Le pilotage de l’EMS est réalisé par M. LENEUTRE et son adjoint M. GONTHIER, M. LENEUTRE s’occupant également de la direction de la gestion de crise académique.

La dimension pédagogique demeure présente, même si les missions se sont adaptées aux événements (dont les E3C) et ont du s’orienter vers le sécuritaire.

L’enjeu étant de construire, avec confiance et écoute ; plusieurs temps d’échange sont prévus, la périodicité restant à déterminer.

M. DELARUELLE précise les conditions de cette rentrée, ainsi que les missions de l’EMS.

M. LEQUIEN (Sgen) rappelle que les premiers échanges concernant le statut EMS datent de septembre 2018 (https://picardie.sgen-cfdt.fr/actu/situation-de-la-brigade-mobile-de-securite/), et que les EMS ont ensuite fait l’objet d’une audience le 30 avril 2019 (https://picardie.sgen-cfdt.fr/actu/equipe-mobile-de-securite-audience-rectorat/), puis ont été à nouveau évoqués lors du CTA du 05 novembre 2019 (https://picardie.sgen-cfdt.fr/actu/compte-rendu-du-cta-du-5-11-2019/), ainsi que lors de l’audience avec la rectrice le 1er juillet 2020.

REMUNERATION

Ainsi, suite à l’intervention du Sgen-CFDT Picardie, les agents de l’EMS ont pu bénéficier de la réintégration dans les nouvelles grilles indiciaires à compter du 1er janvier 2019, quittant ainsi la 3e catégorie pour rejoindre la 2e, voire la 1ère (en fonction du diplôme).

TENUES

Le choix du bleu marine (imposé sans concertation par la hiérarchie, en remplacement du gris) pour les nouvelles dotations livrées en septembre 2019, pose ainsi le risque non négligeable d’assimilation aux forces de l’ordre, et de malentendus avec les élèves ou les collègues de la communauté éducative.

M. LEROY (Sgen) informe que chaque agent dispose de 3 polos, 2 polaires et 1 parka d’hiver dotée de capuche ; ces effets de qualité supérieure, sont néanmoins en quantité insuffisante pour assurer une année scolaire.

Le progrès demeure toutefois réel, les agents ayant du composer auparavant avec l’obligation de revêtir un blouson d’été en toute saison.

M. DELARUELLE (Rectorat) indique que le logo actuel, pourrait faire l’objet d’améliorations notamment quant à sa discrétion, mais devrait néanmoins respecter la nouvelle charte graphique de l’académie.

1ER DEGRÉ

M. LEQUIEN (Sgen) fait remarquer que l’intervention des EMS dans le 1er degré serait pertinente, notamment dans un rôle de dissuasion aux abords des écoles, ou pour les ELCS (Enquêtes Locales de Climat Scolaire).

Par ailleurs, une communication sur les missions des EMS, à travers la diffusion d’une plaquette ou lors des réunions de rentrée scolaires, permettrait d’informer les directeurs d’école que l’EMS pourrait leur apporter son aide ou son expertise, notamment lors de l’élaboration des exercices PPMS.

TITULARISATION

M. LEQUIEN (Sgen) évoque le fait que l’essentiel des agents de l’EMS se trouvant aujourd’hui en CDI, une piste de titularisation à étudier serait d’intégrer le corps des personnels ITRF ; les missions de l’EMS seraient ainsi reconnues, valorisées et pérennisées.

DIFFERENCES CULTURELLES

M. LEQUIEN (Sgen) rappelle que l’EMS fait partie intégrante de l’EN, même si comme le fait remarquer M. ALEXANDRE les problématiques se sont durcies ces dernières années.

L’EN dispose ainsi d’une culture spécifique, qui n’est pas celle des forces de l’ordre.

M. LEROY (Sgen) souligne le fait que, d’après le vademecum EMS, la police et la gendarmerie avec lesquelles les relations sont excellentes et continuent de s’enrichir demeurent des partenaires, alors que les membres de la communauté éducative sont leurs collègues.

M. LEQUIEN (Sgen) signifie qu’il s’agit là de trouver une limite à l’action sécuritaire, notamment concernant les photos d’enseignants prises par des agents EMS lors des E3C ; M. ALEXANDRE (Rectorat) insiste sur le fait qu’il n’y ait pas eu d’injonction en ce sens.

GESTION ADMINISTRATIVE

M. LEQUIEN (Sgen) déplore le fait que malgré de nombreuses alertes, le rôle du secrétariat EMS n’ait toujours pas été clarifié.

Ce dernier ne peut en effet, et en aucun cas, détenir d’informations personnelles relatives aux agents ; la compétence en incombe uniquement et strictement à la DPE.

M. LENEUTRE (Rectorat) évoque alors les OM retournés par la DAFPEN, suite à un renseignement erroné des agents, ces derniers se plaignant par ailleurs de ne pas être remboursés de leurs frais.

Il est ensuite également rappelé qu’aucun document administratif (dont l’arrêt maladie) ne doit transiter via le secrétariat EMS ; l’unique interlocuteur demeure la DPE 5 (Mme Marquilliès), seule habilitée à gérer ces données.

DOCUMENT UNIQUE

M. LEROY (Sgen) demande à ce que les EMS puissent (comme échangé lors d’une réunion avec Lionel LE DRIANT) intégrer le document unique en cours d’élaboration pour le rectorat ; en effet, les EMS sont rattachés administrativement au rectorat, mais déployés fonctionnellement sur des bases au sein de lycées dans chaque département de l’académie.

Après également avoir ajouté que le formalisme des documents d’évaluation serait revu, M. ALEXANDRE (Rectorat) informe que le recteur serait présent en plénière au retour des vacances de Toussaint.

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