Les risques du confinement et le télétravail qui n’en n’est pas

Confinement et télétravail

La sortie de SibethNdiaye sur les enseignants « qui ne travaillent pas » a fait beaucoup réagir. C’est une bourde et le gouvernement a tout de suite compris qu’il fallait éteindre l’incendie déclenché. Nous avons eu droit rapidement à un message de notre ministre qui visiblement avait cet objectif en vue. C’est une bourde aussi parce que, au-delà de l’erreur de communication (ce n’est pas la première, et l’on pourrait même dire que, venant de quelqu’un qui se présente comme conseillère en communication, cela pose question), cela révèle ce que l’on pense du travail enseignant quand on ne s’y est pas frotté.

Un travail déjà en grande partie invisible et qui l’est encore plus en période de confinement. C’est inquiétant, car si le thème est traditionnel à droite (on le sent bien dans les discours de notre ministre), SibethNdiaye vient de la gauche. Cela montre que nous devons encore et toujours expliquer à l’ensemble de la population ce qu’est notre travail.

Nous avons déjà évoqué les risques avérés du télétravail (l’isolement, le surinvestissement, l’absence de déconnexion), ils sont d’autant plus palpables que la pression est forte sur notre responsabilité dans la continuité pédagogique.

Mais le confinement peut aussi provoquer des symptômes  tels que : irritabilité, insomnie, difficulté de concentration, indécision, résignation. C’est pourquoi il convient d’être très vigilant par rapport à notre santé pendant les semaines à venir. A lire en pièce jointe un intéressant petit guide du confiné. Les points clés à observer lors d’un confinement sont les suivants :

  • contrôler son exposition aux médias
  • contenir son anxiété sans céder à la panique
  • garder un contact social et humain (à distance bien sûr !)
  • maintenir une hygiène de vie et contrôler la frustration