Entrée dans le métier : les résultats de notre enquête

Printemps 2018, le Sgen-CFDT lance une enquête en ligne sur l'année de stage. Plus de mille réponses plus tard, en voici les résultats, ainsi que les analyses et conclusions que le Sgen-CFDT en tire.

55% des répondant·es ne sont pas satisfait·es de la formation qui leur est dispensée…
À noter toutefois que les CPE et Professeur·es d’EPS sont elles et eux très majoritairement satisfait·es.

Néanmoins, les relations avec les tuteurs et tutrices sont appréciées par plus des trois quarts.

Et les stagiaires ont bien des choses à dire et à faire entendre sur leur entrée dans le métier !…

un tableau assez critique de la formation

Notre enquête auprès des stagiaires renvoie un tableau assez critique de la formation en ÉSPÉ.

On ne saurait s’en satisfaire…

Quelques résultats de l’enquête :

  • Le temps de travail tout compris se situe majoritairement au-dessus de 40 heures, 20 % est au-delà de 50 heures, ce qui constitue un risque psychosocial que l’employeur se doit de prendre en compte.
  • La préparation au métier est jugée plutôt négativement par 55% des stagiaires.

  • Les avis des stagiaires sur le mémoire professionnel sont répartis len 3 tiers : plutôt oui / plutôt non / difficile à dire ! 68 % des stagiaires ne sont pas persuadés de l’intérêt de l’écriture du mémoire…

Améliorer l’existant, c’est pourtant possible !

Pour le Sgen-CFDT, il faudrait :

– Organiser la formation à l’ÉSPÉ sur deux vraies années consécutives, consacrées à la préparation du MEEF,

la formation m’a permis de réfléchir davantage à ma pratique et aux besoins de l’élève mais elle est bien trop lourde et devrait sans pression être répartie sur plusieurs années

– Rendre la formation en alternance vraiment utile, en articulant étroitement la formation à l’ÉSPÉ et l’exercice du métier en classe,

Accompagner l’entrée dans le métier

Faire entrer progressivement en responsabilité : des stages d’observation et de pratique accompagnée devraient précéder la prise en main autonome des élèves,

– Dissocier clairement le dispositif de formation et d’accompagnement de la validation et de la titularisation,

le manque de tronc commun avec d’autres futurs enseignants empêche une culture commune pourtant nécessaire pour la réussite des élèves et la réduction de la division du travail éducatif

– Organiser les concours autour d’épreuves en lien avec la réalité du métier : la titularisation serait alors un premier bilan de compétences professionnelles.

Pour en savoir plus :

Télécharger la synthèse des résultats de l’enquête.

Vous n’avez pas encore répondu à notre enquête ? Il est encore temps… et cela permettra d’enrichir les résultats, ÉSPÉ PAR ÉSPÉ…

Pour répondre à l’enquête, c’est ici !