Deuxième journée de pré-rentrée et journée de solidarité 2022 des PE de la Somme

En début de semaine, le Sgen-CFDT Picardie était alerté par les collègues, comme les autres organisations représentatives, sur un mail que les IEN avaient adressé aux équipes au sujet de l'organisation de la journée de solidarité.

Le mail en question précisait qu’il serait impossible de positionner la journée de solidarité comme de nombreux collègues le faisaient jusqu’alors sur la veille de la pré-rentrée (ni même sur le vendredi 8 juillet). Le Sgen-CFDT Picardie, reçu par le Recteur en réunion bilatérale le mardi 5 juillet à 17h a dénoncé ces consignes, au nom de l’intersyndicale (Sgen-CFDT Picardie, Snuipp80, Snudi-FO80, et Se-UNSA80) en faisant valoir des textes nationaux bien moins restrictifs et quoiqu’il en soit prévalant sur des consignes départementales.

Le lendemain, toutes les écoles recevaient de nouvelles consignes pour les informer qu’il n’était pas exclu de positionner la journée de solidarité après la sortie des classes en juillet ou encore la veille de la pré-rentrée en précisant aux collègues que du temps devrait être dégagé par les équipes dans l’année pour travailler sur les évaluations d’écoles et les projets d’écoles.

Si le premier mail des IEN a provoqué la colère bien légitime des collègues, ces nouvelles consignes laissent, pour le Sgen-CFDT Picardie, toute latitude aux collègues pour s’emparer des problématiques évoquées selon le calendrier qu’ils auront arrêté en équipe. Pour le Sgen-CFDT Picardie, les deux demies-journées supplémentaires prévues dans le calendirer scolaire paru au BO, ne sauraient être imposées aux équipes. Libre à eux de juger des moments où ils pourront en discuter en équipe (sur plusieurs pauses méridiennes, après la classe…). C’est la position que le syndicat défendra auprès des IEN et du DASEN.

Pour résumer, les collègues peuvent donc maintenir la journée de solidarité le 8 juillet ou le 30 août ou encore décider de garder cette journée à effectuer en cours d’année scolaire pour discuter du projet d’école par exemple.

Les collègues peuvent décider en équipe de travailler sur les éléments demandés sur des temps qu’ils auront arrêté en équipe (et ainsi rendre les deux-demies journées supplémentaires évoquées par le calendrier scolaire).