Journée de solidarité : quelles modalités ?

Quand peut-on la positionner ? 

Pour les enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation, la date de cette journée (le cas échéant fractionnée en deux demi-journées) sera déterminée dans le premier degré, par l’inspecteur de l’éducation nationale après consultation du conseil des maîtres et dans le second degré, par le chef d’établissement après consultation des équipes pédagogiques (par exemple lors d’un conseil pédagogique).

Les dates auxquelles les agents seront appelés à effectuer le service lié à la journée de solidarité doivent être fixées avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours.

Que peut-on y faire ? 

Ce dispositif sera consacré, hors temps scolaire, à une activité concourant directement à la conduite de la politique éducative de l’école ou de l’établissement scolaire. Il doit permettre d’entreprendre, de reconduire et d’étendre toutes les actions dont les indicateurs montrent qu’elles contribuent à une plus grande réussite des élèves, notamment ceux en difficulté.

Il prendra la forme d’une concertation supplémentaire sur le projet d’école ou d’établissement, sur le projet de contrat d’objectif ou sur des actions en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. Dans ce contexte, il conviendra de prendre en compte particulièrement toute initiative permettant l’organisation d’activités en direction des élèves (travail de soutien, information liée à l’orientation, …) ou en direction des parents (nouvelles rencontres, entretiens avec les enseignants…).

Comme toute réunion de cette nature, les travaux donneront lieu à compte rendu et contribueront concrètement à l’élaboration de ces documents. Les représentants de la communauté éducative devront être associés, représentants de parents d’élèves, des collectivités territoriales, ainsi que de l’ensemble des catégories de personnels affectés dans l’établissement.

Et pour les personnels sur plusieurs établissements ?

La journée de solidarité est dûe sur l’établissement de rattachement administratif du collègue. Pas question de faire 3 journées de solidarité sur 3 établissements différents.

Quelles sont les dérives ? 

  • Organiser les journées portes ouvertes dans le cadre de cette journée de solidarité ne rentre pas dans le cadre. Beaucoup de lycée détournent ce moyen.
  • Organiser des journées de brevet blanc / oraux blancs de brevet ne rentre pas non plus dans le cadre de cette journée de solidarité.

 

Pour en savoir plus :

Le bulletin officiel n°43 du 24 novembre 2005 concernant la journée de solidarité

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