Un An déjà !!! Les RBDE attendent toujours une clarification !!!

La CFDT Éducation Formation Recherche Publiques revendique une harmonisation et un traitement équitable des RBDE

Un an après la mise en place des RBDE dans les Lycées Professionnels, les remontées de terrain montrent des conditions de travail peu satisfaisantes.

Mise en place de la fonction de Responsable du Bureau des Entreprises

Lors du Groupe de travail ministériel sur l’insertion professionnelle des jeunes de la Voie Pro, en décembre 2022, la CFDT Éducation Formation Recherche Publiques demandait de travailler collectivement sur la qualité des PFMP. Nous demandions des moyens pour les enseignants pour co-construire avec les DDFPT un cadre permettant d’améliorer l’accueil des jeunes en entreprises. Nous avions fait le constat que les acteurs manquaient de temps et de coordination pour mener ce projet de rapprochement avec le monde professionnel.

Un autre choix a été fait en nommant des Responsables des Bureaux des Entreprises. Depuis, malgré une feuille de route générale, les RBDE rencontrent des difficultés à trouver leur place. Sous la responsabilité hiérarchique des Chefs d’établissement, les RBDE ont dû affiner leurs missions. Mais la répartition entre les différents intervenants – DDFPT, RBDE, ATCT – manque de clarté.

Revendication de missions claires pour les RBDE

Des lettres de mission ou des fiches de poste existent en Académie. Elles sont trop peu souvent la référence dans la déclinaison en établissement. Ainsi, les activités à mener diffèrent d’un établissement à l’autre, d’une académie à l’autre. De même, l’accompagnement et l’évaluation de ces nouveaux collègues qui est laissé à l’appréciation du niveau local. La CFDT a très vite alerté sur des définitions de missions trop floues.

Dans ce contexte compliqué, nous avons rencontré, lors de nos Webinaires, des collègues très impliqués dans leurs missions.  Ils demandent juste d’avoir les conditions et les moyens de mener à bien ces missions.

Contexte de travail difficile

Beaucoup ont pointé la difficulté de construire un travail collectif et coopératif. La CFDT demande donc une répartition claire et formalisée des missions entre le DDFPT, leur assistant.e et le RBDE. Cette répartition des missions incombe au chef d’établissement et à l’échelon académique !
Nous nous inquiétions, en l’absence d’une telle répartition, que certains de nos collègues RBDE servent de fusible. Nous constatons  que leur évaluation ne concerne que trop peu la réalisation de leurs activités. Les évaluations « négatives » portent essentiellement sur  la difficulté à travailler en collectif. Or, en l’absence de définition claire dudit travail collectif, il est compliqué de s’y retrouver.

La CFDT a constaté que le reclassement et l’indemnitaire de nos collègues, contractuels et/ou titulaires, dépend de la diversité des services qui les gèrent (Rectorat, GIP, …).
Là encore aucune harmonisation et de réels écarts de rémunération.

La CFDT demande un cadre national de gestion des RBDE. La tenue de Groupes de Travail pour étudier toutes les situations des collègues en ce qui concerne leur reclassement, les grilles de rémunération et indemnitaires possibles.